Skype
sous
surveillance Skype a beaucoup de succès, peut-être un peu trop au goût de certains. Skype a beaucoup d’amis, mais aussi quelques sceptiques détracteurs… Depuis quelques jours, apparaissent des critiques souvent peu expertes mais bien ciblées pour tenter
de porter des coups qui font mal.
D’abord, il y a le procès de la bande passante! Quelques éminents spécialistes ‘réseau’ (dans le titre mais pas dans les propos) découvrent soudainement un vice caché du réseau P2P: cela consommerait trop de bande passante sur le Net. Après 4 ou 5 années d’existence des réseaux « peer to peer » (eMule, Bitorrent, Skype, etc.), on s’aperçoit tout d’un coup de l’existence d’un soi-disant défaut qui fait du bien à ceux qui curieusement ont justement peur de Skype; bien sûr pour d’autres raisons, disons des raisons plus commerciales. En 2005, à l’heure de la technologie croissante des médias sur Internet, au moment où tout le multimedia, le plus consommateur de bande passante comme la radio, la télévision, la vidéo, la téléconférence, etc., doit profiter des nouvelles autoroutes ouvertes par le progrès d’Internet, on tente ce procès incroyable et ridicule à Skype! Comme si les opérateurs de chaînes TV via le Net ne s’octroyaient pas une énorme bande passante, c’est d’abord Skype que l’on accuse ; une histoire de prédateurs-victimes… Autrement-dit, les énormes tuyaux installés pour accélérer les débits sur le Net seraient réservés à certaines industries et non pas pour favoriser la multiplicité et la concurrence des offres de services au bénéfice des utilisateurs. La motivation de cette offensive ne serait-elle pas le danger de voir les profits de la téléphonie s’effondrer face à la baisse tendancielle des coûts de télécoms, baisse générée par le concept technologique et économique de Skype ?
Devant ce phénomène, les opérateurs classiques unis contre Skype et réunis pour la circonstance représentent certainement un lobby. En témoigne, le discours de certains politiques! Le fougueux et ambitieux ministre, Nicolas Sarkozy veut contrôler toutes les communications téléphoniques. Skype est un vrai casse-tête, ce logiciel est sévèrement sécurisé par un protocole qui relève du secret de fabrication Skype! Du coup, on décide d’attaquer Skype sous un autre angle. Quelques ordres ont été donnés dans quelque ministère pour interdire l’usage de Skype! Raison invoquée: Skype ne donne pas ses sources (le code programme). Mais il faut savoir que 95% des logiciels utilisent des sources propriétaires tels que les produits Microsoft: Windows, Word, Office, etc. Alors pourquoi s’acharne-t-on sur le leader de la téléphonie IP ? Peut-être une réponse… Vous rappelez-vous que le Ministre de l’Economie, Thierry Breton est l’ancien patron du Groupe France-Telecom ? Certains Ministres auraient-ils reçu des instructions ? Suspicions gratuites ? c’est possible… mais quand même, lorsqu’on observe les enjeux économiques, on découvre en même temps le comble de la mauvaise foi…
Skype est un phénomène inéluctable, certains n’ont pas fini de se gratter la tête.