De surcroît, nous n'avons aucune information du Ministère sur la nature de cette soi-disant faille de sécurité. Pire encore, le
CERTA - Centre d'Expertise Gouvernemental de Réponse et de Traitement des Attaques informatiques – , n’a jamais mentionné le logiciel Skype dans ces alertes ! Pour le moment, le moins que l’on puisse dire c’est que ces critiques concernant Skype ne sont pas fondées.
En vérité, on pourrait supposer que la technologie de confidentialité de Skype (cryptage) soit le véritable point sensible concernant son utilisation dans l’administration française; ce qui pourrait se comprendre. En effet, les Services de Renseignements de l’état français n’ont pas la main sur le décryptage des conversations téléphoniques via Skype. On notera que la Direction de Skype a fait une proposition de collaboration pour apporter des solutions. En effet, Hannah McCree, chargée des relations publiques, a déclaré
"Skype prend en compte les inquiétudes soulevées par le conseil national de sécurité français sur la nécessité de sécuriser les communications entre les chercheurs des universités… / … et prend sérieusement ses responsabilités à l'égard des agences publiques et coopère à toutes les demandes légitimes d'assistance". La balle est donc dans le camp des autorités françaises. A moins que le but inavoué soit de retarder l’expansion croissante de Skype en France et ainsi protéger les offres commerciales de nos opérateurs téléphoniques ?