Bonjour,
Appels redevenus payants bien avant que soit atteinte la limite générale des 10.000 minutes comprises dans l'abonnement (si mal nommé "illimité" en l'occurrence) !Festival de quelques petits exemples à propos desquels, une fois de plus et selon sa désormais vilaine habitude, la grande madame Skype se garde bien de communiquer ! À ma connaissance, en tout cas...
* Erreurs de facturation• Des skypeurs ont rapporté avoir eu la très désagréable surprise de se voir facturer des appels, alors que la limite mensuelle des 10.000 minutes gratuites de communication était loin d'être atteinte.
Ayant eu la curiosité d'exporter les données détaillées de facturation dans un fichier au format CVS, ils ont remarqué une belle anomalie affectant le relevé de *tous* les appels d'une durée inférieure à une heure.
Ainsi par exemple, un appel de 10 minutes et 10 secondes qui aurait dû normalement afficher les valeurs 00:10:10 (HH:MM:SS) était repris dans le relevé sous la forme 10:10:00; soit une indication correspondant à une durée de 10 heures 10 minutes !!!
De quoi épuiser rapidement le forfait; surtout dans le cas de mutiples appels assez brefs...
Le problème aurait été discrètement corrigé depuis, sans avoir jamais fait l'objet ne fût-ce que d'une brève évocation sur la page 'officielle' de l'état des services.
* Coups fourrés• S'il est remarqué que la durée journalière d'une communication vient à excéder 6 heures, on dirait bien que Skype s'autorise à soupçonner aussitôt une fraude et, sans se préoccuper autrement de vérifier si la limite générale de 10.000 minutes est atteinte, sans le moindre préavis, sans en aviser l'utilisateur et sans l'indiquer sur la page de son compte, elle s'arroge le droit de suspendre aussi sec l'exécution de l'abonnement illimité.
D'accord : une communication de plus de 6 heures c'est très long pour le commun des skypeurs... Mais pour des amoureux, fiancés, amants ou que sais-je encore... qui ont **tant** de choses à se dire ???
• Par ailleurs, si à son estime, le nombre des appels passés est anormalement élevé :
-
dans le meilleur des cas, un courriel met l'utilisateur en demeure de fournir sans délai une justification explicative convaincante;
-
dans le degré moyen, il est mis fin à la gratuité des appels. Concrètement, jusqu'à la remise à zéro du compteur (c'est-à-dire le 1er du mois suivant), la société n'est pas du tout gênée de pratiquer une double tarification puisqu'elle fait repasser l'utilisateur au système général de service payant, alors qu'il a déjà payé d'avance pour une prestation qui ne lui est pas/plus fournie.
-
dans la pire hypothèse, le compte est carrément bloqué.
En loucedé, Skype semble donc avoir introduit dans la pratique de nouvelles contraintes de son crû, interprétant de manière très 'innovante' les termes de sa politique du bon usage.
Et c'est chaque fois à l'utilisateur de se dépatouiller avec le réputé service d'assistance à la clientèle : sauf rarissime exception, bonjour la célérité, l'efficacité, le copié-collé de réponses toutes faites, voire hors sujet !
Quant à la transparence...
Une rumeur prétend que Skype serait en train de réviser la teneur du texte de sa politique d'utilisation équitable.
Jusqu'à l'éventuelle publication de la version modifiée, c'est toutefois la version affichée présentement qui devrait être d'application, car c'est en s'appuyant sur les conditions de cette dernière que les utilisateurs ont souscrit leur abonnement.
En attendant, à votre avis, qui tire profit des montants ainsi engrangés/gelés ?